dimanche 24 juin 2007

La fête du vélo vue d'en haut

Voici un récit trés personnel et livré à chaud de la fête du vélo en Anjou, qui avait lieu aujoud'hui dimanche 24 juin 2007.
7h15 : le réveil sonne.
7h25 : le réveil sonne toujours, j'ai enfin la force de me lever. J'ai encore quelques séquelles de ma bringue du samedi soir. Ensuite, café, douche, je vous passe les détails...
7h45 : en selle sur mon tallbike ! (La veille, j'ai pris le temps d'y aposer quelques autocollants à l'effigie de la Vélorution, histoire de faire un peu de propagande...)

Je dois traverser Angers puis Trélazé avant de rejoindre la levée de la Loire réservée aux cyclistes de 08h à 18h. J'appréhende un peu de devoir traverser la ville perché sur cet engin. J'ai eu à plusieurs reprises l'occasion de l'essayer au coin de la rue mais c'est la première fois que j'entame un tel périple avec. Finalement, la traversée d'Angers se déroulera sans encombres, le trafic à cette heure de la journée étant presque nul et il m'aura suffit d'anticiper de loin, plus loin qu'à l'habitude, le passage des feux tricolores, pour que je n'ai pas à m'arrêter ou à griller le feu. Car bien évidemment, la conduite d'un tallbike a cette particularité, celle de compliquer quelque peu les arrêts...

8h20 : ça y est ! J'y suis ! La levée de la Loire rien que pour nous les cyclistes ! Eh hop, je me fond dans la masse. Ah zut, non, pas du tout en fait. On m'a remarqué du haut de mon engin. Les questions, souvent ironiques, fusent dans tous les sens :
- "Y fait beau là haut ?"
- " Y'a un peu de vent mais la vue imprenable sur la Loire, ça compense..."
- "C'est toi qui l'a fabriqué ?"
- "Oui, avec mes potes du gang Rayons d'Action ..."
- " Vous l'avez breveté ?"
- "Heu, je pense qu'il est un peu tard, on est pas les premiers. (le giraffe lamplighter date de 1898)
- "Et comment tu fais pour descendre ? Et comment tu fais pour monter ?"
- "bah comme ça! (démo)"
...







Petite halte à la Ménitré, au port Saint Maur. Un cadre de carte postale. On peut y apercevoir une toue, bateau de Loire traditionnel. Diverses associations ont monté leurs stands. J'y rencontre Xavier, coursier à vélo sur Angers, qui viens faire la promo de sa nouvelle petite entreprise La cyclopostale.
11h00 : direction Le Thoureil. Nouvelle buvette, nouvelle halte. Je me suis arrêté à toutes celles qui se trouvaient sur mon chemin. Je vous vois venir mais c'est pas (que) pour ça ! Ces buvettes sont tenues par des comités des fêtes et autres assos de village. Sans leur contribution, cette journée ne serait pas. J'apporte donc modestement mon soutien en me goinfrant de gateaux maisons. Mais cette buvette, celle-ci précisemment, est incontournable. Elle est tenue par des membres de la société de boule de fort de Bessé, nommée "le casino" par les intimes. L'ambiance est cette année assurée par un groupe de musique country, ça dépote ! Et plus ça dépote et plus les gens s'arrêtent. Et plus les gens s'arrêtent et plus on fait des rencontres !










16h30 : quoi, 16h30 ! Ah oui, quand même ! Bon bah ciao les bikers, à l'année prochaine !

16h40 : traversée du Thoureil, village de charme.

17h30 : J'aperçois une voiture calcinée à la Daguenière. Tout un symbole. La voiture est morte (tout au moins en ville) et cette vélorution tant nécessaire gagne peu à peu les esprits. Pourtant, dans les faits, les changements significatifs se font attendre. Tout le monde s'accorde à dire que c'est l'avenir, seuls pour quelques uns d'entre tous, c'est déjà le présent...


18h00 : J'arrive à Angers. Le trafic du dimanche soir m'attend. Aprés plus de 60 kms à tallbike, j'ai gagné en aisance. Je ne résiste pas à l'envie de m'engouffrer à travers les rangées de bagnoles et à tenir la dragée haute aux automobiles et tout particuliérement aux 4x4 ! Yeah ! De haut de ma selle, la vie est plus belle...

jeudi 21 juin 2007

On m'a piqué mon vélo !

Les statistiques sont formelles. La Fubicy confirme "qu'un cycliste sur deux s'est déja fait volé son vélo. En France, une enquête de l'IFRESI- CNRS a montré que 20 à 25% des cyclistes renoncent à racheter un vélo après un vol, et la majorité des autres se contente d'acheter un vélo d'occasion, bon marché, d'autant plus que le marché de l'occasion est alimenté en partie... par le vol. Cette enquête estime à plus de 400 000 le nombre de vélos volés chaque année en France (données de 1999 à 2001)."
L'ampleur de ce phénomène mérite que l'on se mobilise. Une nouvelle rubrique viens donc s'ajouter à ce blog. Elle servira à un espace de reflexion sur ce sujet et puisque l'on ne sait jamais, permettra aux cyclistes angevins victimes d'un vol d'y déposer une annonce.

jeudi 14 juin 2007

Velo & rythme samba

Parce que la samba est une musique populaire, elle se devait de rencontrer le vélo.
Voici une impro du collectif lillois BLNK. Le rythme est encore destructuré mais on sent qu'il ne manque pas grand chose. Continuez, ça viens !




On ne la présente plus : "bicycle samba", réalisée par John Hendicott en collaboration avec Sophie Clements. Aucun son n'a été ajouté.